La méditation apaise le mental et est un acte libre.
Ce n’est ni une religion, ni de la psychologie. C’est apprendre à calmer le mental, à entrer en contact avec soi-même.
En étant en contact avec soi-même, on entre en contact avec l’univers.
Nous sommes uns et non plus dans la séparation.
Qualités de la méditation: concentration, les ondes cérébrales du cerveau se synchronisent.
Plus de pensées positives.Moins de ruminations.
Plus d’empathie.
Plus de bienveillance avec soi-même et les autres.
Amélioration du système immunitaire.
Nouvelles prises de conscience.
Intégrer ses méditations dans son hygiène journalière:
S’asseoir confortablement, dans un lieu tranquille. Puis entrer à l’intérieur de soi, écouter son corps, et observez son mental. Laissez passer les pensées, juste les observer sans s’y accrocher. Il est possible de rester dans cet état de tranquillité entre 10 et 60 minutes.
La méditation ne doit pas être une fuite du quotidien mais bien un ancrage du quotidien.
C’est être ici et maintenant, dans le présent.
Le but de notre vie est d’arriver à une prise de conscience, et un changement afin de rencontrer qui nous sommes vraiment, des êtres magnifiques, et libres.
Les hommes ont des natures différentes, par conséquent chacun évolue à sa façon.
A travers le temps et l’espace beaucoup de méthodes ont été données, pour accomplir son aspiration à son but.
La méditation fait partie d’une méthode ou l’on peut méditer soit à partir d’une récitation de mantras (mots sacrés), de la contemplation d’une image, ou de la flamme d’une bougie, ou simplement laisser aller ses pensées et en être l’observateur, puis avec plus de pratique, faire le vide mental afin que l’énergie psychique s’intègre dans notre corps.
Qu’est-ce que la méditation ? Ce mot désigne la concentration du mental sur une idée unique, ou un objet unique, ou rien.
Que nous apporte la méditation ?
La paix, la sérénité, la connaissance de soi, plus de concentration, plus d’attention, moins de rumination mentale, moins de douleurs dans le corps, la liste peut-être encore longue des bienfaits de la méditation. Et surtout moins de stress car la méditation permet de contrôler le flot de pensées qui est incessant durant la journée et la nuit.
Pour qui ?
Utile pour toute personne qui a envie d’apprendre à pratiquer. Juste savoir que c’est un entrainement et comme tout entrainement ceci comporte une discipline. Tous les jours au même endroit, à la même heure, avec le même zafou (coussin de méditation).
On peut s’isoler, s’immobiliser le corps ce qui pour le débutant est nécessaire. Nous avons besoin de la volonté pour éviter le vagabondage mental, le sommeil, l’émotion perturbatrice. Ceci sont des états actifs, surtout ne pensez que vous êtes inactifs lors d’une méditation. Par la suite vous pourrez méditer partout, même dans le bruit, les transports en commun.
Savoir pourquoi l’on médite ?
On peut s’asseoir sur son coussin, ne plus bouger et en sortir comme cela, rien ne va se passer, car la méditation à un objectif : premièrement savoir pourquoi l’on médite
deuxièmement, méditer pour s’ouvrir à la force divine, ou recevoir la force de transformation pour se tracer le chemin vers le progrès intérieur. On peut aussi méditer pour entrer dans la paix, ou autre, mais dans tous les cas: avec un but, s’ouvrir à autre chose.
Quand on est concentré, la conscience, tombe dans le silence, et alors, adieu la fatigue, adieu les émotions négatives, bonjour la joie, bonjour gratitude, bonjour paix.
Dans la méditation, il y a aussi la méditation de la pleine conscience, que l’on pratique beaucoup lorsque l’on est stressé. Cela consiste à s’observer sans se juger,observer ses sensations, le flot des pensées, se focaliser sur l’instant présent.
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, les instants sans mentalisation sont assez rares, et l’essentiel du travail consiste non à faire taire le bavardage de l’esprit, mais à ne pas se laisser entraîner par lui, en l’observant au lieu de s’y identifier. L’objectif est de se rapprocher d’une « conscience sans objet », où l’esprit n’est engagé dans aucune activité mentale volontaire, mais tente de rester en position d’observateur. Ce n’est donc pas une absence de pensées, mais une
absence d’engagement dans les pensées.
Tous les bonheurs du monde viennent De la recherche du bonheur d’autrui ; Toutes les souffrances du monde viennent De la recherche de son propre bonheur.
Bodhicaryavatara, La Marche vers l’Éveil, chap. 8, versets 129-130.
SHANTIDEVA (685-763)